Depuis le 22 Février 2019, la pression de la rue a été manifeste sur le pouvoir en place. Chose inédite depuis l’indépendance du pays : les arrestations des clans du régime ont lieu : 2 ex premiers-ministres en prison, le frère cadet de l’ex-président déchu, Bouteflika, a écopé de 15 ans de prison pour, entre autres, ‘’complot contre l'autorité de l'État’’, des généraux jugés et d’autres exfiltrés, des ministres, des parlementaires, des walis (préfets), des hommes d’affaires, devant la justice, et la liste est bien longue. La corruption amplifiée sous l’ère ‘’Bouteflika’’ a gangréné le pays.
Mais, sans que personne n’y prenne garde, un peuple héroïque, digne défenseur des causes des siens - les pauvres, les oubliés, les méprisés - s’est levé face à la gabegie, à la corruption, à la prison idéologique.
Ce 32ème vendredi de manifestations correspondant au 27 Septembre 2019, a été d’une ampleur inouïe, par ses déferlantes, sur les grandes villes du pays, quelques jours après l’annonce par le président par intérim, de la date de l'élection présidentielle en Algérie, fixée au 12 décembre 2019.
Le peuple dit ‘’sa méfiance vu le manque de garantie de transparence, ajouté aux arrestations arbitraires de dizaines de démocrates, bâillonnement de la liberté d’expression et restriction de la liberté de circuler…’’
Les étudiants, soutenus par les enseignants et l’ensemble des citoyens, poursuivent également, sans relâche, tous les mardis, depuis le 22 Février 2019, le ‘’Hirak’’ (mouvement /manifestation au niveau national).
Scandant d’une même voix, à l’attention du régime ‘’pas d’élection, on ne s’arrêtera pas…’’
Raphaël B
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