Après la démission du premier ministre, et plus de 50 000 personnes qui ont fui la violence et le déchainement dans Port-au-Prince, l’ONU dénonce une situation "cataclysmique". On ne peut que constater la place de plus en plus grande des gangs qui terrorisent le pays en voulant imposer le chaos. Les responsables politiques ont formé un conseil de transition présidentielle de vingt-deux mois afin de restaurer l’ordre, ce qui est un véritable défi sans limite. Le pays n’a plus de président ni de parlement et des gangs très puissants contrôlent plus de 80% de la capitale.

Les États-Unis évacuent une partie de leur personnel consulaire en Haïti, tout en renforçant la sécurité de leur ambassade. Tout cela alors que l’île continue de s’enfoncer dans la violence. 

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Selon Euronews 2400 personnes ont été tuées par les gangs armés depuis début janvier. Dans les dernières semaines un médecin, un juge de paix et six religieuses ont été enlevés. Des milliers d’haïtiens fuient la violence comme ils peuvent… car les agressions et les brutalités s’étendent même dans les zones rurales.

Le parlement kényan a donné son feu vert, jeudi, pour le déploiement d'un millier de policiers en Haïti, dans le cadre d'une mission soutenue par l'ONU. Une décision qui suscite de vives oppositions dans le pays...

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Port-au-Prince qui est ravagée par les gangs attend désespérément de l'ONU la création d'une force spéciale pour lutter contre une violence sans limite. Les tractations trainent en longueur alors que le nombre de morts augmente de jour en jour. Beaucoup de promesses de part et d'autre, mais le Kenya qui devrait conduire la Force Internationale de Police, sait que la mise en place d'un déploiement international ne pourra se faire que dans quelques mois.

Le patron de l'ONU alerte une fois de plus la communauté internationale afin qu'elle se penche sur la terre mortifère de Haïti qui est livrée "aux gangs prédateurs". Antonio Guterres demande "à autoriser le déploiement immédiat d'une force de sécurité internationale robuste". L'Unicef, pour sa part, annonce une hausse inquiétante d'enlèvements de femmes et de mineurs. L'escalade de la violence avec les bandes armées semble ne pas avoir de fin, on compte déjà 2400 morts depuis le début de l'année.

Dans un pays sinistré et où les gangs entretiennent un niveau de violences comparable à celui d’un pays en guerre, la Fédération des Écoles Protestantes d’Haïti s’efforce de préserver, par l’éducation, la possibilité de construire un autre avenir. Grâce à son réseau de plus de 3000 écoles protestantes, elle revendique la scolarisation de 300.000 enfants. La FEPH fête en ce mois de mai ses 37 ans, dans un contexte douloureux : son directeur exécutif, Christon St Fort, a demandé des prières d’intercession aux organisations chrétiennes qui soutiennent les écoles haïtiennes.

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Entre la population et les bandes criminelles, les violences n’ont plus de limite dans la capitale haïtienne. Les provocations appellent le trouble, l’agressivité, le meurtre et le chaos. Le 24 avril des hommes armés débarquent dans un quartier en provoquant les habitants et en pillant leurs maisons. Tout cela se termine avec une dizaine de corps calcinés allongés sur une route qui sont ni plus ni moins, que les cadavres des membres du gang qui ont été lynchés et brûlés vifs par les résidents de l’endroit. Le nombre d’homicides signalé a augmenté de 21% entre le 1er janvier et le 31 mars avec 815 personnes tuées.

Selon Alterpresse, qui donne les derniers chiffres de l’ONU sur la violence des gangs, on compte 531 personnes tuées et près de 280 qui ont été kidnappées par des gangs qui sévissent impunément depuis janvier 2023 dans la zone de Port-au-Prince. Toujours selon l’ONU les violences sexuelles sont utilisées pour terroriser et punir la population. La violence "continue d’échapper à tout contrôle en Haïti" a déclaré le haut commissariat de l’Organisation des Nations Unies aux droits humains. On estime qu’au moins 160 000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, dont un quart vivent dans des campements de fortune.

Les Etats Unis réclament depuis des semaines la mise en place d’une Force Multinationale avec 4000 militaires pour imposer la paix civile mais les Etats voisins sont réticents…

La violence des gangs fait loi et les attaques contre les forces de l’ordre se succèdent sans arrêt. Fin janvier des hommes armés ont fait feu sur un commissariat. Ils ont tué deux policiers et en ont exécuté quatre autres qui avaient été blessés et conduits dans une clinique pour être soignés. A ce jour on compte 14 « gardiens de la paix » tués depuis le début de l’année. L’ONU demande d’envoyer une force internationale pour rétablir l’ordre dans le pays et l’aider à sortir de la crise.

Alors que le choléra est quasiment incontrôlable dans Haïti et que des milliers de personnes sont affectées, l’OMS parle d’une explosion de l’épidémie dans le monde. Malheureusement, il semble bien que le changement climatique "facilite" cette "maladie de la pauvreté". Se rajoute à cela une pénurie des vaccins sur le plan mondial car le stock pour les urgences est déjà réservé. Le choléra est lié au manque d’accès à l’eau potable et à l’absence de sanitaires adéquates, il a déjà fait près de 300 morts dans le pays. La situation est alarmante, c’est une véritable catastrophe !

Le ministère américain des Finances a annoncé  la mise en place de sanctions visant deux hauts responsables haïtiens dont le président du Sénat Joseph Lambert, accusé d'avoir «contribué activement» à un trafic de drogue et qui a «profité de sa position officielle  pour collaborer avec des réseaux criminels en vue d’affaiblir l’état de droit en Haïti.» 

A ne pas douter l’homme politique prendra son «train de sénateur» pour aller en prison !

"Des enfants âgés d’à peine 10 ans et des femmes âgées ont été soumis à des viols collectifs pendant des heures devant leurs parents ou leurs enfants, par plus d’une demi-douzaine d’éléments armés lors d’attaques contre leurs quartiers."

Le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) viennent de sortir conjointement un rapport intitulé "Violences sexuelles à Port-au-Prince : une arme utilisée par les gangs pour répandre la peur". Ils y dénoncent "le calvaire des victimes de violences sexuelles qui sont la cible de gangs armés"...

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Après la violence des gangs et la corruption, après les hausses de prix de l’essence annoncées par un gouvernement désespérément en quête d’autonomie financière, et les manifestations qui ont suivi ; après les pénuries, les blocages de dépôts de carburant, les écoles et les hôpitaux fermés, voici le choléra. Et Haïti appelle à une aide extérieure. Mais ce dont le pays a besoin avant tout, c’est d’un soutien pour garantir une véritable indépendance...

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Pillages, pénurie de carburants, hôpitaux fermés… Des responsables de l’ONU ont décrit ce lundi une situation de « désespoir » humanitaire en Haïti devant le Conseil de sécurité qui va se pencher sur de nouvelles mesures contre les violences qui ravagent le pays. Des manifestations, barrages routiers et des scènes de pillage traversent le pays depuis l’annonce le 11 septembre par le Premier ministre Ariel Henry d’une hausse des prix du carburant, les subventions coûtant trop cher à un Etat qui manque cruellement de financements...

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Selon l’ONU depuis début juillet, au moins 471 personnes ont été tuées, ont disparu ou ont été blessées dans des affrontements de gangs dans les rues de Port-au-Prince dont la cathédrale a été en partie incendiée. Les violences ne datent pas d’hier, et sont marquées par des massacres, des viols dans les quartiers les plus pauvres. Les bandes armées montent en puissance en se moquant ouvertement du pouvoir central qui perd toute autorité. Et bien entendu l’impunité est de mise… Aucun chef de gang et responsable d’homicide n’est arrêté.

Haïti, 11 millions d’habitants, le pays le plus pauvre des Caraïbes

"Non à l’insécurité ! Non au kidnapping ! Non à la légalisation, par la complicité, de l’activité des gangs armés ! Non à tout projet d’anéantissement de l’État visant à faciliter un quelconque agenda à l’encontre de ce peuple à qui cette terre est léguée !"

En Haïti, dans la capitale Port-au-Prince, l’école Saint-Louis de Gonzague a été transformée en refuge. Séparés temporairement de leurs parents, plus de 300 enfants haïtiens tentent de fuir la violence des gangs en s’y réfugiant...

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Plus de 471 personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues lors des violences qui ont eu lieu entre des gangs de Cité Soleil, dans la banlieue de la capitale haïtienne Port-au-Prince, du 8 et 17 juillet, a annoncé l’ONU lundi.

"De graves incidents de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles, ainsi que des garçons recrutés par des gangs, ont également été signalés", déplorent les Nations unies dans un communiqué.

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Une enquête du "New York Times" retrace l’histoire de la dette haïtienne et explique notamment comment la France puis les Etats-Unis ont exigé l’équivalent de centaines de millions d’euros au petit pays après son indépendance, en 1804.

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Selon Franceinfo, il y aurait une hausse de 58,4% des kidnappings en Haïti au premier trimestre 2022, selon un rapport.

Dans son rapport publié le 30 mars dernier, la Cellule d’observation de la criminalité (COC) du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) a recensé 225 kidnappings pour le premier trimestre de 2022 contre 142 pour celui de 2021, une augmentation de 58,45%. Cela laisse présager une augmentation pour l’année 2022.