

Point Flash
Burundi
Nom officiel | République du Burundi |
Capitale | Gitega |
Superficie | 28 000 km² |
Population | 12 200 000 habitants |
Monnaie | Franc Burundais |
PIB (milliards $) | 3,2 |
Langue officielle | Français, Anglais, Kirundi |
Locuteurs français | 940 000 |
Chef de l'état | Evariste Ndayishimiye |

7 mai 2023 à 13:50:41
Peut-on dépouiller les pauvres ?
Le FMI a annoncé une aide par un prêt de 261 millions de dollars au Burundi. Le pays qui est classé depuis 3 ans comme étant le plus pauvre du monde est au pied du mur avec 76% de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté. Il va sans dire que les contreparties risquent de placer les burundais dans plus d’abstrusions et auront du mal à passer. Dette de pauvre fait grand bruit ! (Selon un proverbe indien)
11 avril 2023 à 20:29:56
Dénonciation Onusienne
L’ONU n’a pas hésité à dénoncer une "répression croissante" au Burundi après l’arrestation de cinq défenseurs des droits humains qui sont en attente de leur procès. Parmi eux, se trouve la présidente de l’association des femmes juristes du Burundi qui était auparavant vice-présidente de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme. Au dire des responsables de l’IDHB (Initiative pour les droits humains au Burundi) et malgré les déclarations officielles, 24 membres d’une association de lutte contre le VIH-Sida ont été incarcérés il y a peu. La réalité des faits semble être souvent en contradiction avec ce que dit le président Evariste Ndayishimiye.
6 février 2023 à 21:02:57
Une journaliste de retour de l'étranger condamnée à dix ans de prison
Une jeune journaliste appartenant à une radio en ligne très critique avec le pouvoir et qui émet depuis l'étranger vient d'être condamnée à dix ans de prison ferme officiellement pour « atteinte à la sûreté intérieure de l'État »...
7 juin 2022 à 19:57:26
Général Hyde et Président Jekill
Si le général président Evariste Ndayishimiye, côté face fait bonne figure et semble avoir redonné à son pays sa place sur la scène internationale, côté pile, on parle encore de disparitions et de tortures. Carina Tertsakian de l’Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB) et qui est basée à l’étranger estime "Qu’il y a certains aspects où il n’y a eu aucune évolution, je pense notamment à la torture, aux enlèvements, aux disparitions forcées" . Par ailleurs Human Rights Watch dans un rapport déclarait, il y a peu, que les renseignements et la ligue de jeunesse du parti, les Imbonerakure, jouent un rôle majeur dans ces exactions. Après Nkurunziza le parti au pouvoir reste très autoritaire, c’est le moins que l’on puisse dire.
6 mai 2022 à 08:14:10
Des méthodes expéditives
Selon RFI, le 1er avril le docteur Christophe Sahabo, directeur du Kira Hospital-Swiss Clinic a été arrêté par les services secrets burundais qui dépendent directement de la présidence. Des rumeurs circulent et invoquent des détournements alors que des sources concordantes insistent sur la volonté de la présidence de s’accaparer cet établissement réputé dont l’actionnaire principal est une société privée suisse. Personne à ce jour ne connaît le mobile de cette arrestation, alors que le pouvoir semble avoir déjà pris le contrôle du Kira Hospital. Le président du Conseil d'administration d'origine française, le Dr Jean David Pillot, arrêté en même temps que Christophe Sahabo, a été relâché. Forcé de démissionner, il a quitté le pays et un nouveau conseil d'administration présidé par un proche du pouvoir a été installé.
6 avril 2022 à 05:44:24
L’Etat c’est lui !
Selon Rfi : « Le président du Burundi explique une nouvelle fois sa vision de la justice : Pour lui, personne ne devrait perdre son temps à porter plainte contre l’État pour une raison simple : la justice qu’il critique pourtant régulièrement est sous ses ordres ».
Le chef d’Etat, Evariste Ndayishimiye aurait dit : « Porter plainte contre l’État, c’est une erreur. Même les juges ne le savaient pas, c’est moi qui le leur ai appris, et ils rigolent lorsque je leur en parle. L’État devient dans ce cas juge et partie. Comment vas-tu porter plainte contre l’État même s’il te brime ? Mais la justice appartient à l’État, c’est une institution de l’État. Avant, on confondait le gouvernement et l’État, et les gens portaient plainte contre lui. Un État ne viole jamais la loi. » Evariste est plus qu’un chef d’Etat, il est l’Etat !
5 janvier 2022 à 22:23:53
Des silences et des soupçons
Selon l’article de RFI du 22/12/2022, des ONG soupçonnent une véritable hécatombe dans l’incendie d’une prison de la capitale. Le bilan meurtrier est officiellement de 38 morts et 69 blessés mais il pourrait en réalité atteindre les 300 morts. Lors du drame, la Croix –Rouge, les journalistes et les associations humanitaires étaient tenus à l’écart et à ce jour c’est toujours le silence total des autorités qui refusent de communiquer sur le sujet. Plusieurs organisations non gouvernementales assurent que plus de 250 détenus de la chambre 4 n’ont pas pu s’échapper. La police aurait enterré les victimes pendant la nuit et sans même avertir les familles.
6 octobre 2021 à 20:58:40
Les catastrophes naturelles de ces dernières années ont forcé 100 000 personnes à quitter leur maison
Les inondations et autres catastrophes naturelles ont forcé au moins 100 000 personnes à fuir leur maison ces dernières années au Burundi, affirme l’ONG Save the Children dans un rapport publié lundi 20 septembre.
Ce pays connaît depuis 2015 une profonde crise politique qui a fait 1 200 morts et poussé à l’exil quelque 400 000 Burundais...
5 septembre 2021 à 16:36:30
Des journalistes inquiets
L’inquiétude gagne les journalistes burundais, ils se disent intimidés et malmenés par tous les gouvernements depuis 2015. Par ailleurs diverses associations font état de plus de 200 cas de disparitions forcées depuis 2016. Une trentaine ont eu lieu depuis l’arrivée au pouvoir en 2020 d’Evariste Ndayishimiye alors que le Burundi entame des travaux de normalisation avec l’U.E.
7 avril 2021 à 06:31:37
Une situation préoccupante
Pour son président qui ne veut pas entendre parler de vaccination, la deuxième vague de la Covid 19 est l’ennemie n°1 du Burundi. Malgré une campagne de dépistage importante et une quarantaine obligatoire, le monde médical estime que la situation pourrait échapper à tout contrôle. Alors que les chiffres annoncés par le gouvernement ne semblent pas très fiables, toutes les provinces du Burundi sont plus ou moins gravement touchées. Les cas positifs et le nombre de morts sont sans commune mesure avec les annonces officielles du chef d’Etat Evariste Ndayisjimiye. Selon RFI « les pauvres meurent chaque jour dans l’indifférence générale » car « chaque malade doit payer son hospitalisation ».
6 janvier 2021 à 21:29:49
Opération séduction !
Le président Evariste Ndayishimiye fait bonne figure et revient dans le jeu diplomatique en normalisant ses relations avec les nations comme le Rwanda mais aussi avec l’Union européenne. Malheureusement et selon nos sources, le pays s’enfonce dans une crise profonde encore plus forte qu’avec l’ancien président. Les massacres de Tutsis s’intensifient et toutes les nuits des gens disparaissent, brisant ainsi les familles qui se trouvent abandonnés et sans ressources.
6 novembre 2020 à 13:43:36
Surprise, surprise !
Après cinq ans de tension entre le Burundi et le Rwanda, contre toute attente les ministres des affaires étrangères des deux pays se sont retrouvés au poste-frontière de Nemba le 20 octobre. Les deux chefs de la diplomatie, avaient pour but de normaliser les relations des deux états voisins avec la volonté de résoudre leurs nombreux différends. Le président du Rwanda Paul Kagamé, avait tendu la main à son vis à vis burundais à plusieurs reprises, mais sans réponse jusqu’à ce jour !
5 octobre 2020 à 19:52:06
Les incertitudes de l’espoir
Après cinq ans de crise politique mortifère, les burundais espéraient un peu de paix avec l’arrivée du nouveau président Evariste Ndayishimiye, mais depuis plusieurs semaines le pays subit des attaques armées venant de la RDC via le lac Tanganyka. Mi-septembre, le groupe rebelle burundais RED-Tabara a revendiqué une série d’attentats dans le pays faisant 40 victimes parmi les forces de sécurité et la ligue de la jeunesse du parti au pouvoir.
7 juillet 2020 à 21:02:14
Alain-Guillaume Bunyoni, une investiture pour un "dur"
Après la mort inattendue du "guide suprême" le nouveau président Évariste Ndayishimiye s’inscrit dans la continuité du système bâti par son prédécesseur Pierre Nkurunziza et impose Alain-Guillaume Bunyoni au poste de Premier ministre. Ce dernier considéré comme l’un des faucons de l’ancien régime, inquiète et alarme ceux qui espéraient voir un changement de cap à la tête de l’État burundais.
8 juin 2020 à 21:05:40
Évariste Ndayishimiye élu président
Le général Ndayishimiye, 52 ans, succède ainsi au président Pierre Nkurunziza. Au pouvoir depuis 2005, celui-ci avait décidé de ne pas se représenter pour un quatrième mandat, et l'avait adoubé comme son "héritier" Le 20 mai, il a été élu président avec 68,72% des voix. Le principal candidat de l'opposition, Agathon Rwasa, réunit 24,19% des voix.
L'Église catholique du Burundi n’a pas manqué de dénoncer "beaucoup d'irrégularités" : "Nous déplorons beaucoup d'irrégularités quant à la liberté et la transparence du processus électoral ainsi qu'à l'équité dans le traitement de certains candidats et des électeurs", a déclaré le président de la Conférence des Évêques catholiques du Burundi, Mgr Joachim Ntahondereye.
6 mars 2020 à 12:11:12
4000 fosses communes
Selon TV5MONDE, mise sur pied en 2014, à la suite de l'accord d'Arusha sur la réconciliation datant de l'an 2000, la Commission Vérité et réconciliation (CVR) affirme avoir recensé plus de 4000 fosses communes, et avoir identifié à ce jour plus de 142.000 personnes tuées ou portées disparues, un bilan encore provisoire. Plus de 140 000 personnes ont été tuées ou portées disparues lors des différentes crises dans ce pays.
7 février 2020 à 10:43:33
Surprise : le président tient parole mais…
Pierre Nkurunziza ne se représentera pas pour un quatrième mandat en mai. Le général Evariste Ndayishimiye a été désigné pour être le candidat du parti au pouvoir dimanche 26 janvier. Certains veulent y voir un signe d’espoir, alors que d’autres pensent qu’il n’y aura pas de changement de régime mais juste un changement de personne. Ces derniers ont peut être raison puisque Pierre Nkurunziza a été désigné, à jamais, seul « visionnaire permanent » et président du conseil des sages du parti CNDD-FDD.
3 janvier 2020 à 14:22:04
Pierre Nkurunziza grand maître du suspens
Le 21 décembre le président burundais, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, a réaffirmé qu’il ne briguera pas un quatrième mandat le 20 mai 2020 : « Cette fête est ma dernière (avec vous ici), l’année prochaine à la même période ce n’est pas moi qui prendra la parole, vous serez en train de faire une cérémonie pour un nouveau chef d’État , Je vais vous demander une chose : multipliez par trois auprès de mon successeur la fidélité et l’engagement que vous m’avez manifesté au cours de ces 15 dernières années », a-t-il lancé. L’opposition ainsi que de nombreux diplomates pensent que pour être crédible et à deux mois du dépôt des candidatures il serait peut être bien qu’il dévoile le nom de son dauphin. Les burundais seront ils surpris d’être surpris ?
4 novembre 2019 à 21:09:06
L’émissaire de l’ONU rentre chez lui…
L’émissaire de l’ONU pour le Burundi, le Burkinabé Michel Kafando a annoncé qu’il quittait ses fonctions. Avant de partir il a aussi dénoncé la « montée de l’intolérance politique » dans le pays et espère de tous ses vœux que les élections de 2020 soient « transparentes ». Après 2 années à ce poste L’émissaire a déclaré que « La situation au Burundi demeure tendue », et que le Burundi connaît une « montée de l’intolérance politique et des atteintes aux libertés civiques et politiques » il a souligné d’autre part que « Des élections mal organisées et contestées, sont toujours source de conflit ».
Pour essayer de ne pas rester sur un point négatif, Michel Kafando a précisé que la situation sécuritaire s’était améliorée en notant que le gouvernement avait mis en place « un cadre de dialogue politique ». Alors que « le dialogue inter-burundais sous les auspices de la Communauté d’Afrique de l’Est n’a toujours pas eu lieu, quatre ans après son lancement » tout en soulignant une détérioration continue de la situation socio-économique ce qui selon lui est malgré tout fort regrettable.
4 septembre 2019 à 21:12:55
Les Nations Unies s’inquiètent
La signature d’un accord prévoyant le rapatriement des réfugiés burundais depuis la Tanzanie pose question. Peut on croire que la paix est revenue au Burundi même si les autorités des deux pays (Burundi – Tanzanie) l’assurent ? A quelques mois de nouvelles élections générales qui doivent avoir lieu au Burundi en mai 2020, la signature d’un accord prévoyant le rapatriement des réfugiés burundais depuis le sol tanzanien est prévu à partir du 1er octobre. Cette décision inquiète le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) : « Si la sécurité s’est globalement améliorée, le HCR estime que la situation au Burundi n’est pas, à l’heure actuelle, de nature à encourager les retours. Le HCR appelle les Etats à s’assurer qu’aucun réfugié ne soit renvoyé au Burundi contre son gré. » Sur environ 400 000 Burundais réfugiés dans les pays de la région, la moitié environ se trouve en Tanzanie, et principalement dans la région de Kigoma, au bord du lac Tanganyika.

